Ses humeurs ont des couleurs

Ses envies ont des mélodies

A vouloir monter plus haut plus haut

Il en a vu trente-six chandelles

Ding
Ça dreline dans sa tête
 à la dingue

Elle avait le choix,
aller tout droit, dans le mur
ou bien faire un pas à gauche

Pas du tout envie de rentrer

Pas tellement envie de rester

Elle voudrait partir à droite à gauche

indéfiniment

Ne pas se poser pour ne pas penser

Pour toi, rien que pour toi,

je l'écrirais en deux mots

Rester ou le quitter

elle ne savait plus

Jusqu'à réaliser

qu'hésiter c'était trancher

Elle a rompu.

Le soleil a tellement peu brillé

qu'il en a des toiles d'araignées

Dans sa tête, des images

des mots tournent et volent

Elle ne trouve pas la sortie

A l'ombre, elle se cache
Esseulée, elle se gâche
 Dans son coin, se flétri

Baby 2.0

Dans son lit,

Le soir, elle rêve d'un Prince

La nuit, elle rêve de monstres

Le matin, elle rêve juste d'un homme

Mes ambitions n'étaient pas très hautes

135 mètres et 30 minutes

seulement

And I did it...

Ho-hisse, Ho-hisse

fait le téléphérique

qui porte mes fesses

en haut, tout là-haut

Il racontait des histoires

Lundi, vétérinaire de zoo

Mardi, prof d'espionnage

Mercredi, astronaute vers Mars

Jeudi, batteur de rock

Vendredi, scientifique en génétique

Tous les jours, acteur...

Sao Ching Cha est l'imposante balançoire rouge installée devant le Wat Suthat par le roi Rama Ier, en 1784.

Réservée uniquement pour un jeu spectaculaire pratiqué lors de grandes cérémonies annuelles, Sao Ching Cha représente le balancement du dieu Shiva. Devant le danger et le nombre des victimes que produisait chaque année l'animation, la coutume n'a plus été reconduite. Aujourd'hui, de cette accessoire festif ne reste plus que le portique en bois rutilant et le souvenir de l'histoire atypique du jeu sanglant.

Par équipe de quatre, de jeunes brahmanes se balançaient jusqu'à une hauteur de 25 mètres du sol pour tenter de se saisir, avec les dents, de sacs de pièces d'argent placés sur le haut de mâts. Dans l'euphorie de l'évènement dédié au dieu Shiva et l'excès de zèle pour être le plus habile, il arrivait que de jeunes intrépides chutent mortellement. Les traditions ayant leur limite, la cérémonie fut définitivement abolie en 1935.

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