mardi 31 décembre 2013

Phnom Penh J2

Deuxième jour à Phnom Penh.
Le premier est passé vite entre sieste et petite découverte à pied de la ville.

Ce matin, j'ai essayé de partir le plus tôt possible et ce fut quasiment 9h.
J'ai visité dans la matinée le centre le plus touristique. Le Palais Royal (un peu décevant pour qui a vu celui de Bangkok), la rive du Mekong et le marché Psar Thmai.

J'ai fini au Musée Tuol Sleng ou Musée du génocide. Une éprouvante visite d'une ancienne prison, le S-21, du régime Khmer rouge. Avant d'être une prison ces batiments furent ceux d'une école. Puis pendant les plus de 3 ans du régime environ 20 000 opposants ou supposés opposants et leurs familles y furent détenus et torturés. A la chute du régime 7 ont survécu.
Il y avait plus gai pour des vacances et pour le dernier jour de 2013, mais je crois qu'il est nécessaire de ne pas oublier cette Histoire.

Dans ce musée,  on peut voir les cellules telles qu'elles etaient, les techniques de torture, les photos des detenus (dont des enfants), des dépositions de détenus et témoignages de survivants... L'horreur dont l'être humain est capable.

En sortant de Tuol Sleng, j'ai vu d'un autre oeil cette ville et ses habitants. Survivants d'un régime fou pour certains, nés sur ses cendres pour d'autres.
Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont anéanti toute culture, toute éducation, toutes infrastructures. Le pays était revenu au des décennies en arrière.
Cette période a ete suivie d'affrontements sans fin, de guerres de pouvoir, de corruption et de détournements. La fin de la guerre civile n'a pas plus de 15 ans...
Et en 15 ans, le Cambodge a quasiment rejoint ses voisins.
Voilà ce que j'ai vu en sortant de Tuol Sleng...
A mon sens, s'il y un une chose à visiter à Phnom Penh, c'est bien cet endroit (je n'ai pas eu le courage d'aller ensuite au camp d'exécution de Choeung Ek...)

Pour finir la journée sur un peu plus léger j'ai parcouru un marché et un centre commercial moderne.
Et enfin dîné (à 17h, oui c'est tout a fait l'heure du dîner) en goûtant à une spécialité cambodgienne, l'amok. Poisson mariné dans du lait de coco et cuit au four dans une feuille de banane. Délicieux !

Le réveillon se passe dans mon lit avec un bouquin et du wifi :-)

Phnom Penh transports

Le tuk-tuk driver du jour s'appelle Elvis.

Ce qui me fait penser à écrire que je me suis embourgeoisée depuis mon premier voyage, en Thaïlande. A l'époque je marchais au maximum. Quitte à avoir très mal aux pieds. J'avais décidé alors de faire au moins cher le plus souvent.


Au Laos et au Cambodge, je me suis embourgeoisée et je prends plus de tuktuk. Quand j'ai la flemme, quand je veux aller vite, quand j'en ai marre, quand je n'ai pas envie de sortir le plan (2 fois aujourd'hui)

Il faut dire aussi qu'en Asie du sud est, la marche n'a pas la cote. Les cambodgiens de Phnom Penh circulent en voiture (pour les plus riches et en privilegiant les énormes pickup), en scooter pour la plupart (à trois ou quatre, bébés aussi, sans casque, en amazone pour les femmes en jupes, potentiellement très chargés de marchandises - en moto plus rarement), et en vélo parfois mais pas si couramment. Se déplacer à pied est réservé aux plus pauvres des plus pauvres (et aux touristes que les locaux prennent donc pour des fous)

La ville n'est pas aux piétons et les trottoirs (quand ils existent, ce n'est pas une évidence) non plus. Les trottoirs sont souvent occupés à stationner les grosses voitures, les deux-roues ou de terrasses pour échoppes, vendeurs ambulants, restaurants ou boutiques.

Le plus simple est donc souvent de marcher sur le bord de la route. C'est bien moins dangereux que ça en a l'air (même si certains deux-roues circulent en plus en sens inverse)


Je vous raconte comment on traverse une rue ? Les feux sont rares et les quelques existants sont respectés de manière aléatoire. Bien entendu les passages piétons sont aussi inexistants qu'inutiles. Pour traverser, il faut faire comme les autres usagers de la route : s'imposer !

Passer entre les véhicules qui ralentissent ou s'arrêtent, je vous assure. Mais il ne faut surtout pas hésiter. Comme les animaux, les conducteurs sentent si vous avez peur et si vous allez reculer. Il faut avancer et aucune fois, je n'ai eu de frayeur au cours de ces deux jours !


Et puis les tuktuk driver comme ceux de moto-drop, il ne faut pas hésiter non plus en leur disant "no thank you" (mais avec un grand sourire) car ils sentent s'ils ont une ouverture pour gagner quelques dollars !


Demain j'expérimente le bus ! Les standards seront certainement semblables à Thaïlande et Laos. Mais je vous ais déjà dit que j'aimais les transports en vacances ?


Meet Elvis :

lundi 30 décembre 2013

Welcome in Phnom Penh

Bon vol. Bien arrivée. Installée à la Narin Guesthouse. Dormi dormi depuis.
Il est temps d'aller voir un peu à quoi ressemble Phnom Penh !