mardi 31 décembre 2013

Phnom Penh transports

Le tuk-tuk driver du jour s'appelle Elvis.

Ce qui me fait penser à écrire que je me suis embourgeoisée depuis mon premier voyage, en Thaïlande. A l'époque je marchais au maximum. Quitte à avoir très mal aux pieds. J'avais décidé alors de faire au moins cher le plus souvent.


Au Laos et au Cambodge, je me suis embourgeoisée et je prends plus de tuktuk. Quand j'ai la flemme, quand je veux aller vite, quand j'en ai marre, quand je n'ai pas envie de sortir le plan (2 fois aujourd'hui)

Il faut dire aussi qu'en Asie du sud est, la marche n'a pas la cote. Les cambodgiens de Phnom Penh circulent en voiture (pour les plus riches et en privilegiant les énormes pickup), en scooter pour la plupart (à trois ou quatre, bébés aussi, sans casque, en amazone pour les femmes en jupes, potentiellement très chargés de marchandises - en moto plus rarement), et en vélo parfois mais pas si couramment. Se déplacer à pied est réservé aux plus pauvres des plus pauvres (et aux touristes que les locaux prennent donc pour des fous)

La ville n'est pas aux piétons et les trottoirs (quand ils existent, ce n'est pas une évidence) non plus. Les trottoirs sont souvent occupés à stationner les grosses voitures, les deux-roues ou de terrasses pour échoppes, vendeurs ambulants, restaurants ou boutiques.

Le plus simple est donc souvent de marcher sur le bord de la route. C'est bien moins dangereux que ça en a l'air (même si certains deux-roues circulent en plus en sens inverse)


Je vous raconte comment on traverse une rue ? Les feux sont rares et les quelques existants sont respectés de manière aléatoire. Bien entendu les passages piétons sont aussi inexistants qu'inutiles. Pour traverser, il faut faire comme les autres usagers de la route : s'imposer !

Passer entre les véhicules qui ralentissent ou s'arrêtent, je vous assure. Mais il ne faut surtout pas hésiter. Comme les animaux, les conducteurs sentent si vous avez peur et si vous allez reculer. Il faut avancer et aucune fois, je n'ai eu de frayeur au cours de ces deux jours !


Et puis les tuktuk driver comme ceux de moto-drop, il ne faut pas hésiter non plus en leur disant "no thank you" (mais avec un grand sourire) car ils sentent s'ils ont une ouverture pour gagner quelques dollars !


Demain j'expérimente le bus ! Les standards seront certainement semblables à Thaïlande et Laos. Mais je vous ais déjà dit que j'aimais les transports en vacances ?


Meet Elvis :

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