jeudi 31 décembre 2015

Ho Chi Minh 1

Arrivée au Vietnam !
Comme à chaque fois en Asie, c'est un choc dès la sortie de l'aéroport. Assaillie de chaleur, de foule, de bruits et d'odeurs.

Choc amplifié quand j'ai à peine dormi dans l'avion, que je suis enrhumée et que c'est le milieu de la nuit à Paris.

Avant de sortir, il fallait passer la douane. Je n'avais pas fait mon visa à l'ambassade mais simplement une lettre d'annonce par une agence en ligne. Je n'avais plus qu'à remplir un formulaire et payer au guichet de l'aéroport. Comme il fallait bien oublier quelque chose, c'est la photo d'identité qui manquait. Mais je ne suis pas la première ni la dernière et ça s'arrange toujours moyennant finance...

Comme une bleue je me fais arnaquer par le taxi qui m'emmène en ville. En me gourant dans les taux de change, les montants des billets et le rendu de monnaie. Résultat, je paye double prix.
Il faut dire que les ordres de prix en Dong, la monnaie locale, sont un peu perturbants. 1€ équivaut à environ 25 000 dongs. On arrive donc vite à des centaines de milliers voire à des millions !
Sans compter qu'on jongle entre des prix donnés en dollars américains et ceux donnés en dongs.

Je découvre en taxi la fameuse circulation de Saïgon avec des innombrables deux roues roulant de façon anarchique.

Arrivée à bon port, ma chambre n'était pas prête et pour patienter, je me suis baladée un peu dansles quartier.
Finalement, ce n'est pas si compliqué de marcher au milieu de cette circulation, il faut juste traverser en slalomant entre les véhicules, ne pas hésiter et ça passe sans souci !

Fatiguée, je me suis laissée tenter par un body massage. Et là, la blague. Je pensais que ça n'arrivait qu'aux mecs...
La masseuse qui a commencé part et est remplacée par un mec !!!! Il a fallu que je dissipe le malentendu, c'est bien un simple massage que je souhaitais. Après quelques minutes de palabres, elle revient terminer.

Je récupère ma chambre et quelques heures de sommeil.
L'hôtel est sans prétention, pas cher et j'en ai pour mon argent pas plus. Dans une toute petite ruelle, un peu à l'écart du quartier des backpackers.

Le soleil est presque couché quand j'émerge. Pour aller justement dans ce quartier des backpackers. Jeter un oeil aux agences de voyage, manger un bout, me reconnecter grâce à l'achat d'une puce locale.
Et m'offrir un foot massage pour bien finir 2015. Le massage se termine aux épaules et dos. Là elle ma fait craquer le cou de facon impressionnante !
En marchant encore un peu, je croise des bars pleins, des locaux et touristes déjà éméchés et des filles pas gratuites. Cette année encore je vais zapper le réveillon.
Ou plutôt le passer avec mon rhume et mon bouquin, au lit.
Demain, je serai peut-être bien tranquille pour decouvrir vraiment Ho Chi Minh...

dimanche 18 janvier 2015

Manzanillo et Cocles

Joli point de vue du parc de Manzanillo.

Compétition de surf sur la plage de Cocles

Puerto Viejo 2

Bref et humide retour dans la nature...

Il a plu toute la nuit, la matinée est nuageuse et venteuse. Pas extrêmement agréable. Je tente quand même le Parc de Manzanillo. Le bout du bout de la côte caraïbe puisqu'il va jusqu'au Panama.
Un coup de bus, longeant plusieurs plages. Le parc est gratuit mais en retour très peu aménagé.
Pour rejoindre le sentier, il faut traverser un rivière. Sans pont. En bord de mer. Avec des vagues. Mes jambes étant plutôt très courtes, j'avais de l'eau jusqu'aux fesses. J'ai commencé à marcher trempée.

Au début le chemin est plat, relativement net et sec. Les plages le bordant sont super jolies. Un beau point de vue. Une balade.
Après, ça se complique. Vu le terrain devenant accidenté et les pluies tombées dernièrement, c'est plus que boueux. Il faut se tenir à des troncs et branches, escalader des racines glissantes. Mettre les pieds dans la gadoue. Beaucoup moins agréable cette fois en simples baskets. De plus, je me sentais barbouillée depuis le réveil.
Après avoir manqué de me ramasser une douzaine de fois et transpiré comme un boeuf pour parcourir quelques centaines de mètres. J'ai conclu qu'il était plus sage de faire demi-tour. J'aurais l'air maline à me rapporter une entorse !
Je n'ai parcouru qu'une petite portion des chemins du parc, mais j'y ai quand même passé quasiment 3 heures. Si je n'ai pas vu plus d'animaux que des oiseaux et des crabes, j'ai admiré les arbres de cette forêt ainsi que les plages.

En milieu de journée, sur le retour,  je me sentais encore moins bien. Pas assez dormi/bu/mangé coup de chaud/froid ou aliment qui est mal passé ? J'ai passé une partie de l'après-midi à dormir et boire du coca pour me requinquer.

Puis un saut à la plage de Cocles où se déroulait une compétition de surf. La plage était bondée, à l'eau il y avait autant de baigneurs que de surfeurs. Le temps s'étant amélioré en journée, c'était sympa

Afin de tenter de récupérer au mieux, la soirée sera au lit !

Demain, dernière journée d'activité. Mon lundi sera consacré au retour vers San Jose puis l'aéroport. Je décolle en fin de journée. SNIFF :'(
Mais demain, je me suis réservé un truc sympa pour finir en beauté ce voyage...

PS : T'as vu JPM, pas de déblogage cette année ;-)

samedi 17 janvier 2015

Puerto Viejo

Spot de surf

Messages 
(Coucou Maman)

Quand ça se gâte

Toujours passion casado

Cahuita

Ma copine Minu

Passion Casado

Plage de sable noir au petit matin

Cahuita & Puerto Viejo

Nouvelle et dernière destination avant le retour. Il ne me reste plus que 3 jours au Costa Rica (dont un où je retourne à San Jose prendre l'avion).
Je finis donc bien la côte caraïbe, plus exactement à Puerto Viejo.

Comme je commence à voir se profiler le retour et que je m'adapte à la région dans laquelle je me trouve. Hier, petite journée cool à Cahuita.
Le temps est très incertain, le climat toujours humide. Mais j'ai eu de la chance avec du soleil toute la journée et de la pluie seulement la nuit.

Depuis le début du voyage, tous les matins, je me réveille tôt. Depuid le 7 janvier, je n'arrive pas à sortir avant d'avoir lu l'actualité. J'ai donc l'impression de faire la grasse matinée jusqu'à 8h passées.
Ça tombait pas si mal car mon lieu de visite n'ouvrait qu'à 9h. À 1/2h de marche sur la piste/route pour y aller.
Tree of life, un refuge pour animaux et jardin botanique.

J'ai commencé par le jardin botanique, arbres et plantes avec quelques explications. Et des tas de papillons volant autour.

Pour ce qui est des animaux, ils recueillent des jeunes abandonnés ou orphelins, des animaux blessés et des animaux qui avaient été enlevés de la nature pour vivre dans des maisons, des cages, des bars. Le but est de les réintroduire au plus vite dans la nature mais la tâche n'est pas aisée quand ils ont trop vécu auprès de l'Homme ou restent handicapés.

Il y a plusieurs espèces de singes singes : capucins, araignée, hurleurs,  une jeune paresseux, des toucans, des coatis, un olingo aveugle, un Jaguarondi (félin ressemblant à un jaguar mais plus petit qu'un chat), des daims, une sorte de cochons sauvages...

Ce n'est pas super grand mais je suis restée 3 bonnes heures. Assise devant chaque enclos. Les animaux trop habitués à l'Homme ne sont pas tellement peureux et sont souvent tout proches mais ils ne font pas non plus le spectacle.
Interdiction de les toucher par contre, il y a juste la paresseux, Minu (elle était bébé quand sa maman s'est électrocutée en s'accrochant à des fils électriques) à qui j'ai offert quelques fleurs dont elle raffole, à la proposition d'un employé. Elle était à moins d'un mètre de moi. Trop mignonne.
Ma chouchoute. Avec Ginger, la singe araignée peureuse, tout juste arrivée après avoir été retirée à des gens qui la gardaient chez eux et lui avaient même percé l'oreille.

Après le déjeuner dans le centre de Cahuita, l'après-midi a été sur la plage de sable noir à deux pas de mon cabanon.

En fin de journée, j'ai fait connaissance de Christina, ma voisine française. Ça change de dîner accompagnée.
En comparaison avec l'Asie, il y a ici peu de voyageurs solo. Et encore moins de voyageurs au long court. Le Costa Rica est moins cher que la France, mais beaucoup plus onéreux que ses voisins, l'Amérique du Sud ou l'Asie. Souvent évitée par ceux qui ont un budget serré. 

Ce matin, je n'avais pas envie de me presser. Un bon petit déjeuner, traîné un peu chez Brigitte en faisant mon sac.
Le trajet en bus était très court par rapport à tous les autres. Je suis descendue d'une vingtaine de kilomètres sur la côte.
L'ambiance est bien plus touristique à Puerto Viejo, ville de surfeurs et de fêtes. Bien plus grande que Cahuita, tout en restant modeste.

J'ai posé mon sac à la Veronica's place en fin de matinée, dans un dortoir un peu ouvert aux 4 vents mais propre. Au centre de la ville (et de la musique des bars, je me rends compte ce soir).

Ma chance météorologique n'a pas duré jusqu'au bout. À peine arrivée à la plage de Cocles, spot de surf connu, il a plu. Pas longtemps, mais de la pluie. Ça a fait fuir tous les surfeurs. Et moi.
Ce soir, très grosse averse également. Maintenant, il pleut moins fort, sans arrêt. Il semble que la même météo sera de rigueur pour ces derniers jours sur la côte Caraïbe.

Cet après-midi a donc été un peu sur la plage, un peu à manger une glace, un peu à boire un coup. Beaucoup à parcourir la ville.

La différence de population touristique a été flagrante ce soir, quand j'ai voulu manger. J'ai galéré à trouver un soda traditionnel. Il y a bien plus de restaurants avec nourriture occidentale. Plus d'hamburgers ou pizza que de casado. Et également plus chers.

Demain, je retourne dans la nature ! (Certainement la gadoue)

jeudi 15 janvier 2015

Cahuita Parc

Petit aperçu du Parc de Cahuita. Sa plage, ses arbres, ses paresseux, son chemin boueux (oui même là, surtout là, c'est mieux pieds nus).

Le plat au nom oublié.

L'armée de terre du Costa Rica : les fourmis marchant bien en ordres, belles colonnes.

Dîner au reggae bar

Arenal et Baldi

Volcan Arenal. Sous les nuages comme la majorité du temps. Ici, on en voit environ 65% nous a dit le guide.

Aperçu du complexe Baldi sur les sources chaudes.

La Fortuna & Cahuita

2 soirées où je suis rentrée vannée donc du retard. Flash back.

La Fortuna.
J'y ai passé une journée bien remplie...
J'ai eu beaucoup de chance avec la météo très changeante, malgré les nuages, je n'ai eu que quelques gouttes de pluie. Et même du soleil.

Dans la matinée, visite de la cascade de La Fortuna, grande, impressionnante, quelques photos, pieds dans l'eau (10$ et 10km aller-retour à pied pour y accéder).

La fin d'après-midi et la soirée étaient consacrés au tour réservé.
La première partie était une visite guidée de la coulée de 1968. Celle qui a marquée le réveil du volcan Arenal, après des siècles de repos. Notre guide était très axé volcan et plantes. Hormis ses blagues nulles toutes les deux phrases, c'était super intéressant.
La partie la plus fun et luxe était de 19 à 21h. Les sources d'eau chaudes Baldi. 25 bassins entre 20 et 67°.
Le décor est ultra artificiel mais l'eau provient bien de nappes souterrainnes chauffées par le volcan.
La plupart des bassins sont en extérieur, entourés de végétation, pourvus de cascades, certains de bars ou encore un jacuzzi. Une alcôve fait office de hammam. Et sur des écrans, on peut regarder des courses automobiles ou du football américain. Oui c'est un peu Disneyland et le public ciblé est américain.
Là, en tous cas, c'était très calme, peu de monde et donc reposant. 3h à cuire dans l'eau chaude. Le pied !

Hier, j'ai fait un long trajet. De la région nord ouest à la zone Caraïbe. Totalement autre ambiance encore.

J'étais bien contente de quitter La Fortuna, sous la pluie. Je ne peux pas dire que j'ai beaucoup aimé cette ville, mais si court séjour oblige, je m'abstiens de jugement définitif.
Pour traverser le pays, j'ai pris 3 bus. De La Fortuna à Ciudad Quesada. De Ciudad Quesada a San Jose. De San Jose à Cahuita. Encore une fois, ça s'est bien goupillé, d'autant plus que je n'ai pas eu à changer de terminal à San Jose. Le trajet le plus long était le dernier. Quasiment 5h.
Sous la pluie et la chaleur.

Il faisait déjà nuit quand je suis arrivée à Cahuita. Crevée. Une fois à mon nouvel hébergement, j'ai lu l'actu et me suis écroulée.
J'ai un petit cabanon rustique chez Brigitte. Une allemande aux faux airs de Brigitte Fossey.
C'est à l'écart de la petite ville, au bord d'une plage de sable noir. Ce matin j'entendais les singes hurleurs et ce soir, on avait un paresseux dans le jardin.

Au réveil, il pleuvait des cordes. Un peu déprimant, mais ça n'a pas duré et ensuite la journée a été magnifique.

Je l'ai passée au Parc de Cahuita. Le seul à ma connaissance qui soit géré par la communauté et accessible librement (donation appréciée).
Le parc est en bord de mer des Caraïbes, il y a une toute petite bande de plage et tout de suite la forêt, mangrove à certains endroits. Il comprend également une portion de mer peuplée de nombreux coraux (snorkeling impossible en ce moment car il a trop plu dernièrement et l'eau n'est pas assez claire. Ici aussi la météo est toute déréglée m'a-t-on dit).
J'ai commencé la visite avec un guide qui m'a montré des animaux qui auraient été totalement invisibles à mes yeux, iguanes, oiseaux, araignées, caïman, paresseux. Il m'a également parlé plantes, insectes et arbres. Super instructif.
Après plus de deux heures, il me laisse au bord d'une rivière. Je continue seule, le chemin est ensuite beaucoup moins accessible. Très boueux voire vaseux. J'ai testé en baskets, ça se fait. Mais le plus simple, le plus jouissivement mimi-cracra, c'était pieds nus dans la gadoue.
J'ai aperçu moins d'animaux bien sûr mais suis tombée nez à nez avec une famille de singes hurleurs, notamment des bébés trop mignons. Je suis restée bien longtemps à les regarder.

Je ne suis pas allée au bout du parc, la faim m'a fait faire demi-tour.
J'ai déjeuné d'un plat inédit mais dont je ne me souviens plus le nom : riz-haricots noirs-viande-tomates-avocat-oignons et nachos.

J'ai fini l'après-midi sur la plage du parc. Au retour, j'ai croisé des singes, capucins et hurleurs.

Là je suis en train de dîner au Reggae bar. Un bon poisson grillé arrosé de mojito.

J'aime beaucoup beaucoup l'ambiance ici. C'est petit, tranquille, authentique. Cool. Les gens sont adorables, hyper souriants.
Je vais certainement finir mon voyage sur cette Côte Caraïbe !

lundi 12 janvier 2015

Ponts suspendus Selvatura

Petit aperçu

Fin Monteverde et La Fortuna

Ce soir, une nouvelle ville, un nouvel hôtel, un nouveau climat (plus mouillé encore, ce soir il pleut des cordes, mais plus chaud). Je suis à la Fortuna.
Je n'ai pas marché dans les rues de Paris aujourd'hui mais j'ai fort pensé à tous ceux qui le faisaient...

Ce matin, j'ai marché de nouveau dans la forêt de nuages. De retour à Selvatura pour les ponts suspendus, avec Max et Erika, le petit couple québécois rencontré hier.
Il y a 8 ponts et des sentiers dans la forêt entre deux. C'est très impressionnant car les ponts sont très longs (de 50 à 170m) et très hauts (de 12 à 60m). Sans piliers, ils se balancent légèrement quand on marche dessus ou au vent.
Il ne faut pas avoir le vertige, car si tout semble bien entretenu, s'il y a de hautes rambardes, nos pieds ne sont que sur un grillage à travers laquel on voit le vide et les cimes des arbres.

Au début, nous étions sous la pluie et entourés de nuages, mais rapidement, ça s'est un peu levé et la visibilité a été bien meilleure. Ensuite, nous étions plus mouillés de l'eau tombant des arbres qu'à découvert.
C'était amusant de voir passer plusieurs des tyroliennes parcourues hier. Ça me semblait bien moins rapide que quand j'étais, moi, en l'air.

En prenant notre temps, nous avons mis une grosse heure et demie pour faire le parcours.
J'ai maintenant vu la forêt de Santa Elena de dessous, de dedans, de dessus. Sous tous les angles.

Avant de prendre la navette retour, nous avons pu aller voir les colibris, très nombreux autour de mangeoires d'eau sucrée. Ils n'étaient pas farouches et se posaient même sur les doigts des gens.

Mon après-midi a été consacrée au transfert pour La Fortuna, au pied du Volcan Arenal.
Le volcan etait encore actif il y a peu, endormi en ce moment.
Le moyen le plus simple de relier Monteverde et La Fortuna, c'est la formule van-bateau-van. Plus cher qu'en bus mais deux fois plus rapide.
Sur des routes toujours de terre, pierres et trous, nous avons fini par crever au milieu de nulle-part. Heureusement, d'autres vans étaient derrière et nous avons pu squatter pour ne pas rester bloqués.
Après environ 1h30 de trajrt, nous avons pris un bateau pour traverser le lac artificiel d'Arenal. Dans la bruine et les nuages, l'ambiance était presque mystique.
La répartition dans les vans pour la dernière partie du transfert a été pour le moins folklorique. Mais nous sommes tous arrivés à notre hôtel avec les bons bagages.

La première impression d'Arenal est faite d'une succession d'hôtels luxueux tout au long de la route. Et le moins qu'on puisse dire c'est que le tourisme est développé ici. D'une façon rappelant plus Manuel Antonio que Montezuma ou Monteverde. Moins authentiquement tico, plus americanisé.
Pour ce qui est de La Fortuna elle-même, la forte activité se concentre sur la rue principale. Hôtels, restaurants, agences d'activités,  boutiques de souvenirs...
Mon hôtel à moi se trouve un peu excentré, calme, presque isolé.

Comme je pense repartir vite d'ici, j'ai réservé un tour demain afin de faire les deux activités me tentant le plus. (Et il va falloir décider dès demain quelle sera la prochaine étape).

dimanche 11 janvier 2015

Monteverde 3

Oh oui ça a swingué aujourd'hui...

J'aime toujours autant mon hostel.  Oh oui. Ça fait plaisir, pour une fois, d'avoir un super petit-déjeuner. Il me fallait des forces pour l'activité réservée mais redoutée. Je voulais l'expérience, j'aurais regretté de ne pas l'avoir fait. Mais je flippais !

Le Canope Tour. Le Zip line. Les tyroliennes (Ralph, j'ai tellement tellement pensé à toi aujourd'hui...). 13 tyroliennes de longueurs variables, la plus longue d'un kilomètre, au dessus de la forêt de nuages de Santa Elena.
Et sous la pluie, tout du long, sans arrêt. Et du vent, mais du grand vent.

Ce type d'activités est proposée par plusieurs agences autour de Santa Elena mais Selvedura est celle qui passe au dessus de la plus belle forêt. Au vu du nombre de touristes participant aux diverses activités proposées ici, c'est un sacré business. Et un grand pourvoyeur d'emplois pour les locaux.

Je me suis greffée à un groupe composé en majorité de jeunes étudiants américains plutôt amusants. Nous avions 5 accompagnateurs pour nous, ils étaient super sympas et rassurants. J'en avais bien besoin avant le premier saut dans le vide (et après aussi)
La sécurité était également au top, à aucun moment, je ne me suis sentie en danger (même quand...)

Les premières tyroliennes sont plutôt courtes et faciles, pour s'échauffer. Malgré la pluie insistante, cette sensation de voler entre les arbres, au dessus des arbres, est géniale. On n'a pas le temps d'admirer (et peu de visibilité avec la pluie), n'empêche... (et les images sont seulement dans ma tête, pas emmené mon appareil photo, avec toute cette humidité ça aurait été suicidaire).
Il y a ensuite plusieurs lines permettant de prendre pas mal de vitesse.

Ensuite j'ai un peu déconné, certains câbles étaient dans des zones extrêmement venteuses et j'avais la sensation de tourner plus que je ne le devais, j'ai paniqué plusieurs fois et beaucoup trop freiné. Je me suis retrouvée bloquée en plein milieu du câble,  suspendue au dessus de dizaines de mètres de vide. Obligée de rejoindre la plate-forme suivante à la force des bras. Heureusement pas tellement les miens mais ceux des guides qui venaient me chercher. Je n'en suis pas vraiment fière...
Je me suis également dégonflée à la Tarzan Swing. Un saut dans le vide, relié à une grue suivi de quelques balancements.
La dernière tyrolienne d'un kilomètre m'angoissait fortement (c'est long 1km à la force des bras). A faire en binôme, j'ai été d'office mise avec un guide.

La conclusion de cette expérience : c'était super cool, mais plus détendue j'aurais bien plus profité. Et c'était méga-mouillé aussi, à la fin, on était à essorer de la tête aux pieds !

Pour la suite de l'après-midi, j'avais réservé un tour d'une production de café. Chaudement recommandé à l'hôtel, j'avais aussi aimé le fait que ce soit une ferme familiale.
Le guide était le fils du propriétaire,  il connaît son exploitation sur le bout des doigts. Et bien qu'il y ait plusieurs groupes en simultané, il a pris tout son temps pour nous montrer toutes les étapes de leurs productions. La visite qui était censée durer environ 2h en a pris finalement 3.
Il nous a expliqué le café de la graine au breuvage. En passant par les plans, la récolte, l'épluchage, le séchage, la cuisson. Pour finir en buvant un café tout frais tout chaud.
Puis le cacao. En goûtant chaque étape. Le grain tout juste extrait du fruit, le grain séché, le grain rôti, la pâte extraite, la même pâte mélangée à du sucre, puis à du lait et fondu. C'est assez fascinant de comprendre tout ce qui est à l'origine du chocolat tant adoré.
Enfin la canne à sucre. Plantation, récolte, extraction du jus de canne... puis ici le caramel qui en est fait jusqu'à fabriquer chacun notre propre bonbon de mélasse.

L'extra-bonus de ce tour était dans les arbres. Plusieurs paresseux dans la plantation. Notamment un jeune, au coucher du soleil. Tout proche de nous et en train de manger. J'aurais pu rester des heures à le regarder.

Encore une fois, un super choix de tour avec un guide passionné et passionnant. J'aime vraiment beaucoup Monteverde et si les activités coûtent cher, elles valent réellement leur prix.

La fin de journée a été avec mes nouveaux colocataires de chambres. Une allemande et un jeune couple québécois. Autour d'un bon dîner typique.

Demain sera une nouvelle aventure...

PS : Concernant la marche nocturne d'hier, j'ai oublié un épisode dont je veux me souvenir. Pendant quelques minutes, afin qu'il cherche un scorpion (rassurant déjà), le guide nous a demandé d'éteindre toutes nos torches. Il n'en a pas trouvé mais se retrouver dans ce noir absolu (le ciel était caché par les arbres) cernés de sons de la forêt, c'est une expérience !
Pour la prolonger, il nous a fait marcher, dans le noir, quelques mètres qui nous on paru des dizaines. On s'est tous remis à respirer quand on a rallumé nos lampes. Lui ça le faisait beaucoup marrer...

samedi 10 janvier 2015

Monteverde Santa Elena

Ah ça change du maillot de bain....

Aperçu de forêt humide

Monteverde 2

C'est étrange et un peu culpabilisant de prendre du plaisir en ces temps troublés.... Entre deux périodes de connexion, j'essaie de ne pas penser.

Après quelques nuits en chambre seule, je retrouve un dortoir, petit (4 lits, nous ne sommes que 3) et super confort. Avec même une douche à l'eau chaude. C'est loin d'être la règle. Sur la côte Pacifique, il n'était pas dérangeant voire agréable de prendre des douches froides, ce n'est pas la même chose dans la fraîcheur des montagnes.
Ici, il vente tout le temps, il pleut tous les jours, il fait très frais la nuit. Bref, on pourrait se croire à Paris. La forêt en plus, les parisiens en moins.

Aujourd'hui, j'ai testé deux activités phares de Monteverde. Un parc et la night walk.

Au tout petit matin, je suis partie pour Santa Elena. Sur les recommandations du proprio de mon hôtel, j'ai choisi ce parc, plus confidentiel et authentique que le populaire Monteverde (lui même infiniment moins fréquenté que Manuel Antonio).

J'ai pris la bonne option en partant très tôt. J'étais seule dans la navette de 6h30 et la première à l'entrée, donc aussi très tranquille sur les chemins. Je n'ai croisé personne avant la quasi fin de mon parcours, vers 11h30.
Bon horaire également car s'il pleuvait au départ de ma randonnée, c'était de la petite pluie, plutôt de la bruine et de l'humidité tombant des arbres. Alors que quand j'attendais, abritée, ma navette retour, il pleuvait de belles cordes !

Cette forêt est humide. Très humide. Surnommé forêt de nuages car le ciel n'est quasiment jamais dégagé. Les arbres sont superbes et valent à eux seuls la balade.
À cause du vent particulièrement méchant ces dernières semaines, des tas d'arbres sont tombés dans le parc. Certains en travers des sentiers. J'ai une fois rebroussé chemin devant un énorme tronc (d'autres sont passés après mais, seule, j'ai joué la sécurité). Après avoir vu ça, les craquements d'arbres à chaque grand coup de vent semblaient un brin lugubre.

J'avais reçu un bon conseil de mes colocataires de chambrée : louer des bottes. Effectivement, les chemins sont peu aménagés et, avec cette humidité constante, bien boueux. Tant pis si les bottes ne sont pas hyper confortables pour marcher, elles sont bien pratiques quand on s'enfonce jusqu'à la cheville.
Je dois confesser que la gamine Mimi Cracra, que je suis toujours au fond de moi, a trouvé jouissif de patauger dans toute cette gadoue.

Et les animaux ? Il y en a énormément dans cette forêt. Mais je n'en ai pas vu vraiment, à cause de l'heure ou de la température ou de l'humidité ? ou est-ce habituel ? Je ne sais pas mais c'est comme ça.
J'ai surtout entendu nombre d'oiseaux et en ai apercu quelques uns.
Mais comme je le disais, cette superbe forêt valait la balade.

J'ai profité de mon après-midi pour planifier la suite du voyage. J'ai un peu craqué sur les excursions.

En commençant par la soirée. A force de me balader sans guide, j'étais légèrement frustrée de voir si peu d'animaux.
On m'avait vanté la possibilité d'en voir particulièrement beaucoup pendant la nuit. J'ai tenté et l'essai a été concluant !
Le tour commençait vers 18h, pour environ 1h30 dans un petit parc privé à l'extérieur de la ville. Malgré le nombre de touristes au même endroit, chacun sa lampe torche dans un main, l'appareil photo dans l'autre, j'ai été bluffée par le nombre d'animaux que l'on a vus, et de très près parfois.
Des oiseaux endormis tels que des toucans.
Des paresseux dont un bébé. Ils étaient trop choupis, en train de manger, leeeeentement.
Des coatis aux nez blanc veillant sur leurs arbres (c'est ce genre de bête qui m'a volé sur la plage de Manuel Antonio).
Des kinkajou et olingos (de loin)
Un serpent apparemment très venimeux (mais pas mortel à condition d'avoir de l'anti-venin dans les 2h).
Une tarentule de la taille de mon poing.
Des grenouilles aux yeux rouges (un mâle et une femelle).
Des insectes déguisés en feuilles. D'après notre guide, c'est un très bon bilan de sortie !

Et demain matin, ça va swinguer......

vendredi 9 janvier 2015

Montezuma fin

Plage du bout du monde et stigmate laissé par un arbre qui m'a lâchement attaqué alors que je regardais mes pieds

Monteverde 1

J'ai changé d'endroit. Comme changé de Costa Rica en une journée. Je suis à Monteverde.
Dans les montagnes à la brume constante. Aux pluies quotidiennes. Et au vent à écorner les boeufs. C'est vert et c'est frais. Il a fallu troquer short et sandales pour pantalon, baskets, pull et coupe-vent...

Pour revenir à hier, j'aurais eu une belle journée à raconter. J'ai passé la journée au Parc Cabo Blanco. Le plus ancien parc naturel du Costa Rica, créé par un couple de biologistes suédo-danois. Et peu visité. Volontairement, le but est de laisser se régénérer la jungle telle qu'elle était avant que l'homme ne vienne y faire de l'agriculture.
Il a même été longtemps "réserve absolue", fermée aux visiteurs.
Maintenant, l'accès en est toujours une piste de terre et cailloux sur des kilomètres. La réserve n'est ouverte que cinq jours par semaine. Et on ne peut en parcourir que 5%.

Il y a deux chemins. Une boucle de 2km et un sentier de 10km aller-retour. J'ai choisi de tenter la deuxième option pour être le plus tranquille possible. Sur la journée,  peut-être 30 personnes ont fait ce chemin.
Le matin, il fait bien chaud pour marcher sur le sentier très accidenté, nécessitant parfois un peu d'escalade. Heureusement il est tout du long à l'ombre.
La récompense, après 2h de marche, est l'arrivée sur une jolie plage de bout du monde. Pour y faire trempette et admirer pêcher divers oiseaux (pélicans et fous bruns, mouettes).
Le retour se fait par le même chemin. Et les animaux ? J'en ai vu, pas des masses car ils ont appris à éviter les sentiers. Mais assez pour me rendre heureuse. Notamment des singes à face blanche, un groupe entier en train de manger à quelques mètres de moi. D'autres mammifères que je serais bien en peine de nommer (va falloir faire des recherches). Un pic-vert super beau. Des insectes, araignées et papillons. Entendu aussi beaucoup de singes hurleurs (ils portent bien leur nom ceux-là).
Pas le temps de m'attarder énormément pour avoir mon bus retour.

Un petit tour à la plage de Montezuma. Avant de lire tout ce qui se passe en France...

Ce matin, j'ai donc quitté Montezuma pour une journée dans les transports. Bus pour Paquera. Ferry. Taxi. Re-bus pour Monteverde. Ça m'a pris quasiment 9h encore. Mais ça ne semble pas si long en vérité car tout s'enchaîne simplement.
Arrivée  fin d'après-midi à Monteverde, je n'y ai pas fait grand chose. Hormis le tour des 3 rues en triangle du village. Et essayer de choisir parmis les activités (très très nombreuses (et onéreuses)) du coin.
J'ai choisi pour demain et c'est déjà pas mal. On m'a conseillé de louer des bottes. Ça promet....

(Déjà une semaine ici. Finalement on s'en sort sans parler espagnol. Et puis oui, les activités et hôtels sont chers, mais il y a moyen de ne pas se ruiner en faisant un brin attention)

jeudi 8 janvier 2015

Loin, je ne peux rien faire d'autre que lire et pleurer...

Pas le coeur à écrire ce soir. En fin de journée, j'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur l'attaque de Charlie Hebdo. Écoeurant, gerbant à chialer. Je n'ai pas du tout envie de revenir à la réalité....

mercredi 7 janvier 2015

Montezuma 2 bis

Personne à gauche, personne à droite : la plage (bordée de jungle et non de béton)

Au petit-déjeuner : gallo pto, oeufs et jus fraise-orange
Au dîner : cassado de poisson, jus mangue-banane-orange
En bref: riz, haricots et fruits à tous les repas

Montezuma 2

Non pas que les précédentes journées aient été éreintante mais aujourd'hui j'ai vraiment été au rythme de Montezuma. À la cool.

Beaucoup de plage et de glande, un peu de sueur. La journée peut être vite résumée.

Partie assez tôt pour être quasi seule sur les plages que j'ai longées une bonne partie de la matinée. La faim et la chaleur m'ont fait faire demi-tour... Vu le nombre de personnes que j'ai croisées sur le retour, les plages ont été un peu moins vides plus tard (sans que ce soit bondé car elles sont immenses).

Dans l'après-midi, un peu d'exercice pour rejoindre des cascades.
Et un peu de plage pour finir.

C'est trop difficile ces vacances !

mardi 6 janvier 2015

Montezuma 1

Toujours face au Pacifique mais sur une partie totalement différente du Costa Rica. Me voici à Montezuma. Une ambiance à l'opposé de Manuel Antonio. Ici c'est tout petit, surtout expatriés et touristes et c'est rasta-yoga-surf-à la cool.

J'ai passé une grande partie de la journée dans les transports mais pas si vannée que ça car tout s'est enchaîné très simplement : bus-bus-taxi-ferry-bus.

6h30, je quitte Manuel Antonio dans le bus local pour Quepos.
À peine le ticket et un café achetés,  arrivait mon bus pour Puntarenas. 3h pour avancer dans mon tome 2 du Trône de Fer.

À Puntarenas, le but est de prendre le ferry pour traverser le Golfe. Je me fais alpaguer dès la descente du bus pour proposer le taxi vers le terminal.
Pas seule dans ce cas, on se retrouve à 5 nanas dans un taxi. Pas un van, une voiture normale. 4 derrière et des sacs de partout. Heureusement que la distance était bien courte.

Tout juste le temps d'acheter nos tickets que nous montions dans le ferry. 1h de jolie traversée, pour rejoindre la péninsule de Nicoya, accompagnés par les mouettes, au son de musique rasta puis tubes des années 90. Ça dansait même à bord. Pour ma part, j'ai bien scruté l'eau mais pas aperçu la queue d'un dauphin...

À la descente du bateau, un vieux bus local ramasse ceux qui n'ont pas de voiture. Nous sommes plus qu'entassés. Sacs sur les genoux de ceux qui sont assis, le couloir plein de gens debout. Dont moi au début du voyage. Bringueballée au gré des virages, trous énormes, montées poussives et descentes bien raides. C'est une expérience et j'ai espéré très très fort que les freins ne lâchent pas. Les derniers kilomètres se font sur une piste de terre et on a même du contourner un fil électrique détendu sous lequel pouvait tout juste passer une voiture.

Et Montezuma. Presque 9h après le départ. Cinq transports différents et au total pas plus d'une demi-heure d'attente pour passer de l'un à l'autre. C'est de l'efficacité !

Depuis hier, je stressais un peu à propos de l'hébergement. Rien réservé car rien de dispo en ligne (ou inabordable). Je m'en suis remise à ma bonne étoile. Pendant le voyage, je n'ai pas arrêté d'entendre des touristes se plaindre que tout était "full" et "expensive". Oups. Je me suis bien demandée ce que j'allais trouver à l'arrivée...
Et puis, à la descente du bus, j'ai pris tout droit, dos à la plage, à la sortie du village. Au premier Hostel, une chambre disponible ! 20$ pour une toute petite chambre double avec salle de bain commune et sans petit-déjeuner,  on ne peut pas dire que ce soit donné, mais soit. C'est sympa, calme et propre. Ici je pose mon sac pour les deux prochains jours.

Il faut environ 2min pour parcourir les deux courtes rues centrales de Montezuma (comptant en tout et pour tout 4 rues). Ça m'a occupé la fin de journée.
Demain sera pour les alentours !

lundi 5 janvier 2015

Manuel Antonio 2

La soirée d'hier a été encore plus folklo dans ma chambre atypique avec des mecs qui gonflaient et juxtaposaient des matelas au sol...
Mais finalement j'ai dormi sur mes deux boules quies. J'ai à peine entendu rentrer les fêtards et je ne sais même pas qui ronflait !

Matinale, j'ai franchi les portes du Parc Manuel Antonio sur le coup des 7h. Tout juste à l'ouverture.
Difficile d'avoir un avis définitif sur ce Parc. Je savais qu'en ne prenant pas de guide, je risquais fortement de ne pas voir beaucoup d'animaux. Mais d'après ce que j'ai pu entendre, ceux qui avaient un guide n'en ont pas vu des masses non plus. La faute notamment au grand nombre de touristes quotidiens du moment, semble-t-il.

Je n'ai donc pas vu des masses d'animaux. Mais tout de même quelques singes faisant les pitres près du chemin, aperçu des oiseaux et des papillons. Et de bien trop près un espèce de raton...
Je SAVAIS pourtant. On m'avait prévenu. Mais je ne suis quand même fait voler de la nourriture à même mon sac à dos. Alors que j'avais la tête dessus, sur la plage. Je peux vous dire que ça fait sursauter de découvrir une tête de raton à quelques centimètre de son visage !!!
Alors je n'ai pas respecté les injonctions "ne nourrissez pas les animaux" mais c'est totalement à l'insu de mon plein gré.

Sinon j'ai parcouru à peu près tous les sentiers du parc. Sué des litres d'eau.  Posé mes fesses sur les trois plages magnifiques. Pris deux bains de mer pour laver la sueur.
Et observé encore pas mal de spécimens d'humains. Une très bonne chose qu'ils limitent les accès au Parc, néanmoins il y avait quand même pas mal de monde sur les plages.
Heureusement moins sur les sentiers.  Surtout tôt le matin, j'ai fait de grandes portions absolument seule.
J'avais fait l'ouverture, et j'ai presque fait la fermeture, dans les 16h (oui ici il fait nuit déjà vers 17h. Vivre au rythme du soleil signifie être très matinal)

Le dîner était bien sympa avec un couple de jeunes canadiens, nouveaux colocataires de ma chambre des miracles.
Et à 21h, la poule que je suis ne va pas tarder à rejoindre son perchoir....

dimanche 4 janvier 2015

Manuel Antonio 1 - bonus

La plage

Manuel Antonio 1

Ma journée pourrait se résumer en 2 mots : mi-bus, mi-plage.

En un peu plus long.
Après avoir petit déjeuné du plat national, le gallo pinto : riz-haricots rouges-épices (oui oui au petit-déjeuner)(je ne recule devant rien pour la science)(c'est bon et ça cale pour la journée quasiment), j'ai quitté San Jose.
Pour rejoindre Manuel Antonio, sur la côte pacifique (200km de distance), un bus direct met plus de 3h. Ça monte, ça descend, ça tourne. Beaucoup de montées. Beaucoup de descentes. Beaucoup de virages. Et plus on avance, plus il fait chaud. Ça me change de la fraîcheur de San Jose !
J'ai lu des tas de mises en garde sur les possibles "disparitions" de bagages en soutes. C'est donc avec un peu d'appréhension que je dépose mon sac à dos. Dans ce terminal, les choses semblent un peu organisées. Une étiquette sur chaque bagage, un reçu avec un numéro pour le dépositaire. Et sur le reçu, une mention : en cas de bagage endommagé ou disparu, le dédommagement de la compagnie est de 1500 colones. C'est à dire environ 2,3€. Me voilà rassurée !

A l'arrivée, ça se complique un peu (mais je retrouve mon sac). Pour dire que je galère bien bien à trouver l'hébergement réservé hier.
Avant le Parc, les hôtels se suivent sur des kilomètres au bord de la route. Bien sûr,  je n'avais pas repéré où descendre. Je vais donc au terminus, à la plage,  pour rebrousser chemin en bus local. (Qui oubliera lui de me déposer et je dois re-rebrousser chemin à pied sur quelques centaines de mètres)(sac au dos)(en montée)(sous le cagnard du midi)(là j'ai regretté un peu la fraîcheur de la capitale).
Ici, je dois confesser, par défaut d'autre choix, que je n'ai pas le meilleur hébergement qui soit. J'aurais peut-être dû voir comme un signe et profiter que la proprio ne trouve pas ma réservation pour aller voir ailleurs (si seulement j'avais pu être certaine de trouver une chambre ailleurs).
Étrange endroit, au confort plus que sommaire, ouvert aux quatre vents, où ne semblent loger que des hommes, que des locaux ne parlant pas un mot d'anglais (et moi pas un mot d'espagnol, c'est déjà folklo pour demander à un voisin si je peux prendre la salle de bain). Étant donné que je suis en dortoir, il me reste à prier qu'ils ne ronflent pas trop !!
Au moins, je peux dire que c'est typique...

Une fois installée (enfin pas vraiment puisque je n'obtiendrai une clé que dans la soirée), débarbouillée (tout cette chaleur fait transpirer abondamment), je peux ressortir explorer. Et comme je suis dans le village, en hauteur et à environ 2km de la plage et du Parc. J'ai gagné le droit de reprendre un bus sur la même route. Il n'y a qu'une seule route étroite, sinueuse et extrêmement fréquentée pour descendre au Parc (ou plutôt descendre-monter-descendre...). Je sens que je vais la connaître par coeur très rapidement.

Je m'empresse surtout d'aller acheter mon billet pour le Parc Manuel Antonio demain. En effet, les entrées sont limitées à 800 par jour pour éviter qu'il ne soit trop bondé. Et aujourd'hui j'ai croisé beaucoup plus de 800 personnes !
L'exploration fut sommaire car il n'y a là que le Parc, des hôtels. Et la plage, ses touristes, beaucoups de familles ticas aussi (samedi oblige), ses activités pour touristes.
Cet après-midi, j'ai fait de l'observation de faune humaine, avant celle de faune animale !

Un bus, une douche et un taco plus tard, il est à peu près l'heure de me coucher. Tôt (avec des boules quies prévention anti-ronflements).
Pour espérer être dans les premiers demain au Parc afin d'y avoir le plus de calme possible avant la meute des autres touristes. (Forcément moins bien que moi)

Même si chez vous c'est déjà le milieu de la nuit : Buenas noches ! ( Z'avez vu, j'essaie d'améliorer mon espagnol)

vendredi 2 janvier 2015

San Jose

24h après avoir posé pied en terre costaricaine, je peux livrer mes premières impressions.

Déjà on ne va pas se cacher que ne pas parler du tout du tout espagnol ne facilite pas les choses. Tous les costaricains ne parlent pas anglais et j'oublie les quelques phrases que j'avais essayé de retenir.

Après une bonne quinzaine d'heures de voyage, à la sortie de l'aéroport, je ne suis pas assaillie par le soleil ou la chaleur mais par les "taxi, taxi" de tous les rabatteurs. Je pensais qu'il ferait plus chaud. Et malgré ma résolution de prendre le bus, la fatigue l'emporte et je paye 15 fois plus cher pour un taxi partagé.

En milieu d'après-midi, je suis à mon hôtel Hemingway Inn, choisi car bien noté et vantant un jardin dans lequel je me voyais bien me détendre au soleil. Hélas point de soleil depuis mon arrivée. Et ma chambre donne sur ce jardin, ses conversations, sa musique, les bruits de l'accueil. Finalement,  je n'aurais pas été beaucoup moins confort dans un dortoir...
Pour ce 1er janvier, ce n'est pas bien grave puisque je ne mets pas le nez dehors. Je dors !

Levée avec le soleil, il faut que je commence à réfléchir à la prochaine étape et même aux suivantes. Car tout se trouve dépendant de la météo,  des transports et des hébergements.
Sur le plateau central, il fait pas beau. Sur la Côte Caraïbe, il pleut (je comprend pourquoi la jungle est ici si luxuriante, nous sommes en saison sèche et il pleut parfois des jours et des jours d'affilée).
Reste la Côte Pacifique.
Pour ce qui est des logements, je n'ose partir pour une destination sans réservation, tant tous les hébergements abordables semblent complets sur tous les sites. Et les prix atteignent bien vite la centaine d'euros pour une nuit. Le Costa Rica est loin d'être une destination économique. Surtout pas à cette période de l'année, très prisée.

Le gars de l'office de tourisme m'a ébauché un itinéraire compatible tant avec la météo qu'avec mon temps de séjour. Il me semble bien trop chargé et conventionnel. Mais va pour la première étape suggérée... Manuel Antonio !!
Le fameux parc naturel, le plus visité du pays. Le trop populaire Manuel Antonio, incontournable de tous les itinéraires. Je vais donc grossir les rangs des visiteurs pour les prochains jours. Me faire ma propre opinion. Et essayer de trouver vite le point de chute suivant !

Sinon aujourd'hui, je me suis baladée dans San José. Le nez au vent dans les rues du centre de cette petite capitale bien calme. Une visite du vénéré Teatro  Nacional, qui sert aussi de lieu de réception au Président du Costa Rica.
Pas de grande attraction dans la ville. Les touristes ne restent pas ici, les beautés du Costa Rica se trouvent ailleurs. (La preuve, je n'ai même pas sorti l'appareil photo ;-))

La journée va se terminer tranquillement dans le jardin de l'hôtel. Avec un pull, à défaut de soleil toujours, mais au calme. Avant de nouvelles aventures demain !