lundi 12 janvier 2015

Fin Monteverde et La Fortuna

Ce soir, une nouvelle ville, un nouvel hôtel, un nouveau climat (plus mouillé encore, ce soir il pleut des cordes, mais plus chaud). Je suis à la Fortuna.
Je n'ai pas marché dans les rues de Paris aujourd'hui mais j'ai fort pensé à tous ceux qui le faisaient...

Ce matin, j'ai marché de nouveau dans la forêt de nuages. De retour à Selvatura pour les ponts suspendus, avec Max et Erika, le petit couple québécois rencontré hier.
Il y a 8 ponts et des sentiers dans la forêt entre deux. C'est très impressionnant car les ponts sont très longs (de 50 à 170m) et très hauts (de 12 à 60m). Sans piliers, ils se balancent légèrement quand on marche dessus ou au vent.
Il ne faut pas avoir le vertige, car si tout semble bien entretenu, s'il y a de hautes rambardes, nos pieds ne sont que sur un grillage à travers laquel on voit le vide et les cimes des arbres.

Au début, nous étions sous la pluie et entourés de nuages, mais rapidement, ça s'est un peu levé et la visibilité a été bien meilleure. Ensuite, nous étions plus mouillés de l'eau tombant des arbres qu'à découvert.
C'était amusant de voir passer plusieurs des tyroliennes parcourues hier. Ça me semblait bien moins rapide que quand j'étais, moi, en l'air.

En prenant notre temps, nous avons mis une grosse heure et demie pour faire le parcours.
J'ai maintenant vu la forêt de Santa Elena de dessous, de dedans, de dessus. Sous tous les angles.

Avant de prendre la navette retour, nous avons pu aller voir les colibris, très nombreux autour de mangeoires d'eau sucrée. Ils n'étaient pas farouches et se posaient même sur les doigts des gens.

Mon après-midi a été consacrée au transfert pour La Fortuna, au pied du Volcan Arenal.
Le volcan etait encore actif il y a peu, endormi en ce moment.
Le moyen le plus simple de relier Monteverde et La Fortuna, c'est la formule van-bateau-van. Plus cher qu'en bus mais deux fois plus rapide.
Sur des routes toujours de terre, pierres et trous, nous avons fini par crever au milieu de nulle-part. Heureusement, d'autres vans étaient derrière et nous avons pu squatter pour ne pas rester bloqués.
Après environ 1h30 de trajrt, nous avons pris un bateau pour traverser le lac artificiel d'Arenal. Dans la bruine et les nuages, l'ambiance était presque mystique.
La répartition dans les vans pour la dernière partie du transfert a été pour le moins folklorique. Mais nous sommes tous arrivés à notre hôtel avec les bons bagages.

La première impression d'Arenal est faite d'une succession d'hôtels luxueux tout au long de la route. Et le moins qu'on puisse dire c'est que le tourisme est développé ici. D'une façon rappelant plus Manuel Antonio que Montezuma ou Monteverde. Moins authentiquement tico, plus americanisé.
Pour ce qui est de La Fortuna elle-même, la forte activité se concentre sur la rue principale. Hôtels, restaurants, agences d'activités,  boutiques de souvenirs...
Mon hôtel à moi se trouve un peu excentré, calme, presque isolé.

Comme je pense repartir vite d'ici, j'ai réservé un tour demain afin de faire les deux activités me tentant le plus. (Et il va falloir décider dès demain quelle sera la prochaine étape).

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