mardi 31 décembre 2013

Phnom Penh J2

Deuxième jour à Phnom Penh.
Le premier est passé vite entre sieste et petite découverte à pied de la ville.

Ce matin, j'ai essayé de partir le plus tôt possible et ce fut quasiment 9h.
J'ai visité dans la matinée le centre le plus touristique. Le Palais Royal (un peu décevant pour qui a vu celui de Bangkok), la rive du Mekong et le marché Psar Thmai.

J'ai fini au Musée Tuol Sleng ou Musée du génocide. Une éprouvante visite d'une ancienne prison, le S-21, du régime Khmer rouge. Avant d'être une prison ces batiments furent ceux d'une école. Puis pendant les plus de 3 ans du régime environ 20 000 opposants ou supposés opposants et leurs familles y furent détenus et torturés. A la chute du régime 7 ont survécu.
Il y avait plus gai pour des vacances et pour le dernier jour de 2013, mais je crois qu'il est nécessaire de ne pas oublier cette Histoire.

Dans ce musée,  on peut voir les cellules telles qu'elles etaient, les techniques de torture, les photos des detenus (dont des enfants), des dépositions de détenus et témoignages de survivants... L'horreur dont l'être humain est capable.

En sortant de Tuol Sleng, j'ai vu d'un autre oeil cette ville et ses habitants. Survivants d'un régime fou pour certains, nés sur ses cendres pour d'autres.
Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont anéanti toute culture, toute éducation, toutes infrastructures. Le pays était revenu au des décennies en arrière.
Cette période a ete suivie d'affrontements sans fin, de guerres de pouvoir, de corruption et de détournements. La fin de la guerre civile n'a pas plus de 15 ans...
Et en 15 ans, le Cambodge a quasiment rejoint ses voisins.
Voilà ce que j'ai vu en sortant de Tuol Sleng...
A mon sens, s'il y un une chose à visiter à Phnom Penh, c'est bien cet endroit (je n'ai pas eu le courage d'aller ensuite au camp d'exécution de Choeung Ek...)

Pour finir la journée sur un peu plus léger j'ai parcouru un marché et un centre commercial moderne.
Et enfin dîné (à 17h, oui c'est tout a fait l'heure du dîner) en goûtant à une spécialité cambodgienne, l'amok. Poisson mariné dans du lait de coco et cuit au four dans une feuille de banane. Délicieux !

Le réveillon se passe dans mon lit avec un bouquin et du wifi :-)

Phnom Penh transports

Le tuk-tuk driver du jour s'appelle Elvis.

Ce qui me fait penser à écrire que je me suis embourgeoisée depuis mon premier voyage, en Thaïlande. A l'époque je marchais au maximum. Quitte à avoir très mal aux pieds. J'avais décidé alors de faire au moins cher le plus souvent.


Au Laos et au Cambodge, je me suis embourgeoisée et je prends plus de tuktuk. Quand j'ai la flemme, quand je veux aller vite, quand j'en ai marre, quand je n'ai pas envie de sortir le plan (2 fois aujourd'hui)

Il faut dire aussi qu'en Asie du sud est, la marche n'a pas la cote. Les cambodgiens de Phnom Penh circulent en voiture (pour les plus riches et en privilegiant les énormes pickup), en scooter pour la plupart (à trois ou quatre, bébés aussi, sans casque, en amazone pour les femmes en jupes, potentiellement très chargés de marchandises - en moto plus rarement), et en vélo parfois mais pas si couramment. Se déplacer à pied est réservé aux plus pauvres des plus pauvres (et aux touristes que les locaux prennent donc pour des fous)

La ville n'est pas aux piétons et les trottoirs (quand ils existent, ce n'est pas une évidence) non plus. Les trottoirs sont souvent occupés à stationner les grosses voitures, les deux-roues ou de terrasses pour échoppes, vendeurs ambulants, restaurants ou boutiques.

Le plus simple est donc souvent de marcher sur le bord de la route. C'est bien moins dangereux que ça en a l'air (même si certains deux-roues circulent en plus en sens inverse)


Je vous raconte comment on traverse une rue ? Les feux sont rares et les quelques existants sont respectés de manière aléatoire. Bien entendu les passages piétons sont aussi inexistants qu'inutiles. Pour traverser, il faut faire comme les autres usagers de la route : s'imposer !

Passer entre les véhicules qui ralentissent ou s'arrêtent, je vous assure. Mais il ne faut surtout pas hésiter. Comme les animaux, les conducteurs sentent si vous avez peur et si vous allez reculer. Il faut avancer et aucune fois, je n'ai eu de frayeur au cours de ces deux jours !


Et puis les tuktuk driver comme ceux de moto-drop, il ne faut pas hésiter non plus en leur disant "no thank you" (mais avec un grand sourire) car ils sentent s'ils ont une ouverture pour gagner quelques dollars !


Demain j'expérimente le bus ! Les standards seront certainement semblables à Thaïlande et Laos. Mais je vous ais déjà dit que j'aimais les transports en vacances ?


Meet Elvis :

lundi 30 décembre 2013

Welcome in Phnom Penh

Bon vol. Bien arrivée. Installée à la Narin Guesthouse. Dormi dormi depuis.
Il est temps d'aller voir un peu à quoi ressemble Phnom Penh !

vendredi 18 janvier 2013

Voilà c'est fini

Parce qu'il faut bien une fin (trop rapide) à ces vacances. Il fallait bien un avion du retour.

L'avion, je l'ai pris. Et je suis rentrée chez moi. Et je suis retournée au bureau.
Sans avoir vraiment récupéré encore (pour preuve ce lever à 6h pour manger des pâtes..)

Ma dernière journée laotienne n'a clairement pas été la meilleure. Ne serait-ce que parce que je n'aime pas les dernières journées...

Le sleeping bus a été presque parfait. Si on excepte le bon goût (de rouge capitonné) et la ponctualité (mais j'avais bien deviné l'arrivée vers 8h !)
Pour le reste, il était à demi rempli et j'ai eu deux places pour moi toute seule.
Une heure de plus et j'étais dans le quartier des guesthouse. Quelques minutes de plus et j'avais négocié la garde de mon sac et une douche dans l'après-midi.

Pour ce qui a mal tourné ? Pas grand chose mais parfois, il vaudrait mieux rester coucher et ne rien faire.

Si j'étais restée couchée, je n'aurais pas oublié mon bouquin dans le bus. J'étais à fond dedans et me voilà contrariée. J'ai cherché, sans grand espoir, si je le trouvais chez les bouquinistes. En vain. Je suis bonne pour attendre avant de lire la fin !

Si j'étais restée couchée, je ne serais pas tombée comme une idiote de mon vélo. Au feu. Rouge. À l'arrêt. Simplement parce qu'un couillon me klaxonnait pour tourner à droite...
Le vélo à Vientiane, je n'avais pas encore fait. La ville est quasi plate, ça aide. La circulation n'aide pas, elle. Des gros 4x4 et pick-up. Des scooters à foison. Des tuktuk. Des bus. Des camions. Chacun respectant son propre code de la route. Celui qui autorise par exemple à prendre une rue à l'envers. Ou passer au rouge.
Et moi, au milieu.
Bon à vrai dire, ce n'est pas si compliqué. Il faut avancer. Sans trop hésiter. Regarder autour, mais pas trop. Et ne pas trop tenir compte des klaxons (s'ils klaxonnent c'est qu'ils m'ont vue et c'est le principal..)

Si j'étais restée couchée, je n'aurais pas pris cet avion du retour.
Ç'aurait été bien. Ç'aurait été dommage. Un peu des deux à la fois...

La suite au prochain voyage !

lundi 14 janvier 2013

Pakse de passage - 14/01

Dans 24h, je serai à l'aéroport de Vientiane, prête à repartir à Paris. Pour le moment, je suis encore à l'autre bout du pays. Encore bien ici.

Ce matin, j'ai voulu voir le lever de soleil mais j'ai joué de malchance.
Je me suis pourtant réveillée à 5h30. Enfermée dans la guesthouse (mon bungalow m'a manqué..). Quand les proprios se sont levés et ont ouvert la porte d'entrée, j'ai vu les nuages.
Je n'ai donc pas vraiment vu le lever de soleil. Mais presque.
Petite balade matinale sur la côte, croisé les pêcheurs, les femmes balayant la poussière (mais pour où ? Il y en a partout !), les enfants partant à l'école. La vraie vie hors des touristes.

Pour ne pas perdre de temps, j'avais réservé une place dans un minivan pour retourner à Pakse. On traverse le Mékong sur un ferry-bac.
La vie sur Don Khong va bientôt être amener à beaucoup changer. Un pont est en train d'être construit, je crains que cette paisible île ne le deviennent bientôt bien moins...

À Pakse, il n'y a pas grand chose à faire. Mais bien assez pour m'occuper une après-midi !
Des cafés équipés de wifi pour manger ou boire un coup.
Une petite coupe de cheveux (rapide pas cher et inclus le soin et le massage du crâne. Que demande le peuple ?)
Des salons de massage. Pour une fois, un (très jeune) homme m'a massée.
Des rencontres ou plutôt retrouvailles d'autres français. Déjà croisés plusieurs fois pour certains...

Dans peu de temps je vais aller prendre mon bus de nuit.
Demain, je me reveillerai à Vientiane.

Ma dernière journée...

dimanche 13 janvier 2013

Don Khong - 13/01

Autre île quasiment le même nom. Je suis remontée d'une trentaine de kilomètre sur le Mékong.

Pour une fois, le bateau était à l'heure (enfin une heure après la première heure donnée, mais à l'heure par rapport au rectificatif. Bref pas vraiment en retard...).
Le Mékong semble paisible et endormi quand on est sur ses rives, mais une fois qu'on a vu les rapides/chutes et qu'on a navigué sur un (petit) bateau (en bois, une dizaine de personnes, l'une derrière l'autre avec un semblant de toit heureusement dans l'après-midi), on sait que le courant est très fort.

Pour parcourir cette trentaine de kilomètres, il faut deux heures, et le trajet est une question d'expert. Il faut éviter les îlots, les bancs de sable, les rochers, les gros poteaux de béton, compter avec les courants qui s'accélèrent à certains endroits...

Mais étonnamment, nous sommes arrivés pile à l'heure prévue. Je vais regarder le ciel cette nuit, il doit forcemment y avoir un alignement d'étoiles spectaculaire !

La flemme de la dernière nuit (conjugué avec le soleil commençant à se coucher, j'ai cédé aux sirènes de la première guethouse face au débarquement (non je ne peux pas dire débarcadère, on saute juste sur l'herbe au bout du bateau - et encore de la chance de ne pas avoir à mettre les pieds à l'eau !).

Une petite balade dans la principale et quasi unique rue de ce village, discuté avec des français croisés précédemment et dîner en terrasse (accompagnés de moustiques et d'un chien se grattant un peu trop ostensiblement pour être honnête).

Oulala 20h passées, il est plus que temps de rejoindre mon lit !!! Mon dernier lit laotien...

Don Khone - 13/01

Bien que le temps semble s'écouler ici beaucoup plus lentement qu'ailleurs, je compte les jours avant mon retour en France.
Je commence la liste des "derniers" et les bilans. Je rêve déjà aux prochains voyages avant même la fin de celui-là...

Je vais quitter Don Khone dans quelques heures, seulement pour rejoindre la plus grande des 4000 îles afin d'y passer ce qui sera ma dernière nuit en guesthouse du voyage. (oui une des fameuses dernières)

Ma journée d'hier s'est terminée tranquillement par une balade en vélo sur la "grande route" (un chemin de terre caillouteux au milieu de rizières et forêt), retour en hamac pour le coucher de soleil, dîner avec ma voisine..... Et au lit à 21h !

Coucher anticipé pour la bonne cause, j'étais sur pieds à 6h ce matin pour faire, à la fraîche et à vélo, le tour de la proche Don Det. L'île des fêtards était calme et endormie à cette heure là. Parfait pour une balade. L'île étant bien plus petite, je n'ai pas tardé à revenir au pont réunissant Don Det et Don Khone.
Si le sud de Don Det est sympathique, le nord n'est qu'un alignement de bungalow et restaurants tout sauf attirants !

Les chemins étant là encore que de terre et de cailloux, mes fesses me criaient "hamac" !
Un petit déjeuner et leur prière fut exaucée.

Ma copine partie pour une autre direction, il me reste mon hamac, le clapotis du Mékong (et vrombissements des bateaux), mon bouquin et le wifi pour patienter jusqu'à 15h...

samedi 12 janvier 2013

Dans mon hamac (Don Khone) - 12/01

Les 4000 îles, sa chaleur, son calme, son ambiance particulière, ce qui est écrit dans les guides est tellement vrai.

La journée est longue car je me lève quasi avec le soleil. Et courte car, dès le midi, la chaleur attire vers le hamac. Ce hamac dans lequel j'ai envie de rester des heures à somnoler, regarder les bateaux passer sur le Mékong, bouquiner ou discuter avec mes voisins...

Après le dîner d'hier soir avec une jeune suisse, voyageuse au long court, la nuit a été agitée d'une fête locale qui a duré jusqu'au lever du jour.

Le début de matinée est agréable car encore fraîche, parfait pour louer un vélo et entreprendre le tour de l'île. J'étais la toute première aux chutes de Li Phi.
Chutes qui n'en sont pas vraiment, ce sont plutôt des rapides du Mékong courant entre îles et rochers. Très beau et impressionant ces milliers de litres d'eau se fracassant à chaque instant.

Sur Don Khone, il n'y a aucune route goudronnée, seulement des chemins plus ou moins caillouteux. Le trajet en vélo passe de cahoteux à cahotique. Heureusement l'île n'est pas très grande et une matinée suffit amplement pour visiter les 4 coins.
De Li Phi à l'est, en passant par le sud (vue sur le Cambodge et point de départ des bateaux pour voir les dauphins), l'est (autres chutes d'eau / rapides, très jolis paysages) pour revenir au nord et son alignement de guesthouses/restaurants.

Un laap au poisson (trop bon et quasi direct de Mékong à mon assiette) et hamac ! J'hésite à reprendre mon vélo dans quelques heures.

Petit aparté concernant les restaurants ici. Ils sont trop drôles, quand tu commandes, tu vois partir un vélo ou un scooter, qui revient quelques minutes plus tard avec des ingrédients de ton plat. Hier mon poisson, ce matin deux oeufs.
En résumé, tout est plus que frais et il faut prendre son temps pour tout !

jeudi 10 janvier 2013

Pakse - 10/01

Cette journée a confirmé ce que je pensais de moi... Les visites purement touristiques en mini-van ultra climatisé et quelques instants à chaque endroit, ce n'est pas mon truc.

Le plein avait été fait, 14 touristes en goguette, dont la moitié de "vieux" ni très intéressés ni très intéressants.
Le chauffeur était, lui, bien sympa. Pas censé être guide, il a quand même expliqué plein de choses à ceux qui lui posaient des questions. Apparemment il m'aimait bien, il m'a offert une soupe et plein de bananes ! Ça signifie peut-être un truc particulier pour les laotiens ??

La journée n'a pas été que négative, j'ai pu avoir un aperçu du plateau des Boloven (beaucoup plus compliqué par soi-même sans louer un scooter).
3 cascades (moyennes), une boutique de café équitable, et une plantation de café.

Et un village ethnique. C'est vraiment la partie qui m'a le plus déplu, même dérangée. Un habitant nous expliquait des choses alors que notre petit groupe déambulait dans le village comme dans un zoo. Je suis, en outre sûre que le guide nous a raconté un folklore qui n'existe plus (ils sont censés ne pas parler laotien mais ont tous la télévision par satellite !). Bref ce moment était désagréable !

Boh en conclusion, cette journée ne sera pas un souvenir impérissable...

Nous sommes rentrés pile à temps pour que j'aille voir de la terrasse d'un hôtel le soleil se coucher sur la Thaïlande. J'y ai retrouvé des français du bus d'hier.

Après ça, soirée tranquille, dîner dans une échoppe (j'y ai recroisé mon australienne rigolote (toujours déjantée)) et bouquin au lit.
Demain départ pour ma dernière étape : les 4000 îles. Là-bas ce sera repos pre-retour.

mercredi 9 janvier 2013

Pakse - 09/01

Avant le départ, j'avais parcouru rapidement mon guide, notamment la partie "transports". Car c'est un paramètre à prendre en cours au Laos. Pas de train. Les bus sont lents, peu fiables et moyennement confortables. L'avion est cher et toutes les liaisons ne sont pas possibles.
Avant le départ, je n'avais pas envie de passer des journées entières dans le bus.
Avant le départ, j'avais plutôt écarté l'extrême sud du Laos des possibilités de destinations pour ce voyage.

Et puisque seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, m'y voilà ! (presque)
Il ne me reste maintenant plus beaucoup de temps avant le retour. Ce temps, je vais le passer dans le tranquille et chaud sud.

Ma journée à quasiment été intégralement consacrée au trajet entre Tha Kaek et Pakse.
Lever et départ matinaux pour prendre le bus de 8h30. Censé être "VIP". Censé seulement. Il s'est avéré être un bus ne dépassant pas le 80km/h, sans clim (en descendant vers le sud les températures montent radicalement) s'arrêtant à la demande pour prendre ou déposer des passagers (c'est à dire souvent !).
Au final, nous avons mis quelque chose comme 8h pour parcourir 368 km de route droite, plate et asphaltée.
Je vous laisse faire le calcul de la vitesse moyenne...

Que fait-on dans le bus si longtemps ? Jouer aux sept familles, dormir, discuter avec ses voisins (pourvu qu'ils parlent anglais ou français, avec les locaux c'est foutu d'avance, y'a qu'à sourire). Ou encore lire (pourvu que la route ne soit pas trop difficile).

Nous étions beaucoup de touristes dans ce bus, tous pour la même destination. Dont un tas de français. Les seuls à râler haut et fort sur la lenteur. (sans commentaire)

Arrivés relativement tard dans l'après-midi, j'ai un peu tourné pour trouver une guesthouse, mais j'ai eu le temps d'aller près du Mékong pour le coucher de soleil.
De réserver un tour pour demain (sérieusement, il faudrait vraiment que j'aprenne à conduire un scooter pour être indépendante).
De me renseigner sur les prochains trajets (le temps manquant, il faut bien calculer pour ne pas risquer de louper l'avion).
De dîner dans un café pourvu de wifi (ça compte !)
Et de faire un foot massaaaaage !! Ça c'est important aussi !!!!

À 21h j'ai l'impression qu'il est minuit et demain le rendez-vous est à 8h. Je vais faire ma poule sous ma couette
Cot-cot à vous !

mardi 8 janvier 2013

Tha Kaek (deuxième) - 08/01

Yeah j'ai survécu à quasi deux jours sans Internet ! Me revoilà dans ma guesthouse bien sympathique et animée, herbergeant beaucoup de personnes rayonnant dans les alentours en scooter et encore plus de férus d'escalade.
J'ai laissé ma chambre de luxe pour une chambre-Solo-sans-sdb. Mais c'est ok pour une seule nuit (et un tiers du prix de la précédente).

Je suis donc partie hier pour un nouveau trek dans un des parcs naturels de la province.
Cette fois, je n'ai pas été oubliée au moment du pick-up ! (ouffff)
Nous étions le "european girls'group". 6 nanas dans la trentaine, 2 soeurs néerlandaises, une flamande, 2 allemandes escaladeuses et moi. Avec notre sympathique jeune guide Mick et plusieurs guides locaux successifs.

Nous avons marché une dizaine ou quinzaine de kilomètres chaque jour, ce n'était pas très difficile comme trek, hormis les moments en plein soleil car il est bien dur ici.
Nous avons souvent marché dans la jungle, entourés de montagnes aux abruptes falaises (en haut, inaccessible, se trouve des jungles profondes habitées de singes et tigres notamment)

Le premier jour nous avons visité plusieurs grottes dont une bien longue remplie notamment d'une tonne de petites araignées (brrrr) et les autres étaient traversées de rivières, c'est magnifique.

Nous nous sommes arrêtés le midi au milieu de nulle part, un local avait préparé notre déjeuner sur un feu de camp, notamment du poisson et poulet grillés. Délicieux.

Pour rester dans la gastronomie, l'apres-midi, le guide local nous a proposé de goûter des fourmis rouges qu'il a tuées en les roulant dans une feuille. Je ne pouvais pas passer à côté d'une telle expérience ! En fait ce n'est pas mauvais, presque sucré...

Le soir, nous avons logé dans un petit village d'une vingtaine de familles (avec électricité mais sans eau courante), dans une maison typique, nos lits sur des paillasses quasi à même le sol. La soirée sur la terrasse. Vraiment apaisant et sympa de voir la vie de laotiens hors de la ville.
Après le dîner quelques villageois sont venus nous voir pour une cérémonie de bienvenue. Quelques paroles, des prières de chance. Une banane et une boulette de riz gluant. Un bracelet à nouer à nos poignets. Un verre de laolao (alcool de riz) à boire (c'est fort !!).

À 20h, il nous semblait qu'il en était 23, après une petite promenade sous les étoiles (on peut en admirer 100 fois plus ici que chez nous), nous avons rejoint nos lits.

Au petit déjeuner, nous avons eu le droit à une énorme assiette de riz, viande et légumes, histoire de prendre des forces pour la marche qui a ete bien soutenue pendant la matinée.
Mais j'ai adoré ce petit passage au milieu de la jungle, sans parler, chacun concentré sur ses pieds, dans ses pensées ou juste l'esprit vidé de tout.

Dans un nouveau village, nous déjeuné, avant de rejoindre un lac surnommé "blue lagoon". La couleur de l'eau est extraordinaire, d'un bleu turquoise transparent, presque luminescent !!
Nous avons quasi toutes fait trempette dans ce lac. Après la marche du matin, ça faisait tellement de bien !!!

Un long tour en tuktuk et back à Tha Kaek !!!
La douche était bien méritée, je crois qu'on en a chacune pris deux d'affilée !

Demain, je repars pour ailleurs, au sud. Je commence à réfléchir sérieusement pour organiser la suite et fin. Boucler proprement la boucle.

dimanche 6 janvier 2013

Tha Kaek - 06/01

Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Celle qui est en train de se terminer n'était pas des plus palpitantes mais utile pour la suite...

J'ai quitté Luang Prabang de nuit. Ici, ils ne plaisantent pas quand ils vendent du sleeping bus. Ce sont de vraies couchettes superposées, pour deux personnes, de super oreillers et des couvertures.
J'ai partagée ma couchette avec une jeune australienne bien rigolote (de Perth, si toi le perthien tu me lis).
Nous avions la pire place, tout à l'arrière, au dessus du moteur et dessous la clim, là où on ressent le plus virages et cahots. Mais les tout cela et les virages de montagne ne m'ont pas empêchée de dormir quasi tout le long des 10h de trajet.

À l'arrivée à Vientiane, le soleil se levait et moi je devais rejoindre la gare routière sud. Ce qui fut fait après un grand détour dans la ville.
S'en suit un nouveau bus, plus local que VIP, pour 7h supplémentaires. Sans montagne cette fois mais avec de petites zones non goudronnées, pour épicer un peu le voyage.

Tout cela n'a pas été aussi pire que pouvait le laisser présager la perspective de presque 20h de transport.

Me voilà donc à Tha Kaek. Dans ce que mon guide appelle le centre du pays. Il y fait bien plus chaud qu'à Luang Prabang et c'est plutôt la plaine.
Je suis dans une guesthouse chaudement recommandée et réputée conviviale. Ce qui semble être le cas (elle affiche complet, il y a une terrasse sympa, un feu de camp), mais je m'écroule déjà.
Un petit tour dans la ville, un booking (détails juste après) et un dîner avec un néo-zélandais camarade de tuktuk ont eu raison de moi...

Si j'ai choisi cette région, c'est que, dans le Lonely Planet, il est écrit que les paysages sont magnifiques et "trekkables". J'ai donc cherché à réserver un trek pour partir dès demain.
Pas si simple que ça car les agences, ici, ne pullulent pas. J'avais le choix entre "pas sûr" et "très cher". J'ai bien fait de choisir le premier car je pars demain pour deux jours de marche avec au programme rivière, cascade, nuit dans un village et jenesaisplusquoid'autre(maisjevousraconteaprès).

Le départ étant à 8h du mat, me voici dans mon lit à 22h (mon super grand lit dans ma super grande chambre, je la joue vraiment luxe cette année ! (et c'est la seule chambre qui restait)).
En même temps, en vacances, je me sens l'envie de profiter du jour et vivre au rythme du soleil.
Bonne journée à vous pour qui il fait encore jour !!

samedi 5 janvier 2013

Luang Prabang (dernière) - 05/01

J'ai quitté les éléphants. Par quoi commencer ?
Le bilan déjà : un peu déçue de l'organisation mais tellement enchantée par les éléphants !!

Un minibus de l'agence était censé venir nous chercher chacun à notre guesthouse. Sauf que..... Ils m'ont oubliée !
L'heure prévue passée, j'ai fait appeler par le responsable de ma guesthouse, ne parlant que quelques mots d'anglais, impossible de savoir exactement ce qu'on lui avait dit.
Mais tout est rentré dans l'ordre, j'ai eu mon mini-bus privé, je n'ai rien loupé et j'ai rejoint mes camarades sur une terrasse surplombant la rivière.
Nous étions 6. Deux soeurs australiennes et un allemand, vivant actuellement au Laos, avec ses parents.
L'endroit est plutôt grand et idyllique, de grandes pelouses, des bâtiments typiques, un restaurant, une piscine, de super beaux lodges..... Et notre lodge ! Qui n'est pas un super beau, qui était à 10min a pied en longeant la rivière, mais qui était très ok.

Nous avons commencé part un (mini-)cours de guidage. Ça s'est résumé à nous donner quelques ordres (mais difficile de les retenir en lao...) et faire un tour du jardin sur un éléphant chacun notre tour.
Mon premier souci a été de MONTER. C'est haut, je suis très petite et j'ai un gros cul, le mahout m'a un peu tiré et le guide m'a beaucoup poussé aux fesses (nota : ultra pudiques s'abstenir de cette expérience !)
Ensuite on s'assoit dans le cou, le mahout derrière, ça bouge pas mal et il faut un peu de temps pour trouver l'équilibre (et ce n'est pas très rembourré un éléphant). C'est assez impressionnant et je n'en menais pas large.

Après le déjeuner, nous sommes allés faire une balade à deux dans une nacelle à dos d'éléphant, en traversant deux fois un bout de rivière assez profond pour qu'eux aient pied (ou patte). Notre mahout était adorable et nous avons chacun fait un bout en descendant sur le cou alors que lui marchait à côté.

Au retour, nous avons attendu, c'est là qu'on a commencé à se poser des questions sur l'organisation. Notre guide avait l'air perdu et l'annonce la suite du programme a varié plusieurs fois.
Il semble qu'ils avaient booké trop de groupes pour cette journée et il était difficile de faire s'enchaîner les activités à chacun, tout en laissant le temps au éléphants de souffler.
C'est pour cette promesse (tenue à ce que j'ai vu) de respect et bon traitement des éléphants que j'ai choisi cette agence. Mais ils ont l'air victimes de leur succès  et c'est dommage ! (vu le prix d'autant plus)

Nous avons fini par bouger, traverser en barque la rivière et remonter sur, cette fois, "notre" éléphant pour faire le chemin dans la jungle vers leur enclos. Leur journée de travail se termine vers 15h.
J'étais même seule, sans mahout, sur le mien (la mienne en fait, ce ne sont que des femelles). Ce moment a été le meilleur de ma journée, paisible et tellement bon. J'ai commencé à me sentir à l'aise sur mon pachyderme.

La fin de la journée a été plus classique, cascade (la même que la veille), détente dans le centre, piscine, dîner...
Nous étions tous crevés et à 20h chacun était dans son lit. (Plus ou moins seul, j'ai croisé une araignée gigantesque dans ma salle de bain !)

Au lever, 6h30, il faisait à peine jour. Là encore, quelques petits couacs, notre guide ne savait pas vraiment où nous emmener mais ça n'a pas duré trop longtemps.

Nous sommes allés chercher notre éléphant dans la jungle pour faire le chemin inverse de la veille. J'ai réussi à monter un peu moins péniblement cette fois.
Et là est arrivé le meilleur moment de tous les moments. Le bain.
Nous descendons dans la rivière avec éléphant et mahout. Les éléphants ont l'air de s'éclater, nous mes brossons, ils s'immergent entièrement, les mahouts s'amusent à leur faire taper l'eau avec les trompes pour s'arroser mutellement. Nous sommes trempés des pieds à la tête et c'est génial (eau un peu fraîche au petit matin mais c'était bien supportable).

Une fois remontés de l'autre côté, il y a eu une mini frayeur car mon éléphant s'est un peu "agacé" mais le mahout a super bien géré.
Et j'ai du descendre à regret, je commençais à me sentir très très bien là haut (beaucoup plus facile pieds et jambes nus...) !

Un gargantuesque breakfast, une dernière pause sur l'herbe et les terrasses et il fallait repartir.

Maintenant il me faut attendre la fin de journée à Luang Prabang, mon bus de nuit pour Vientiane. Je pars vers le centre du pays pour changer un peu de paysages.
Je quitte un peu triste cette ville que j'ai adorée. Je n'y ai pas fait tous les grands classiques des touristes (grottes, cascade Kuang Si, procession matinale des moines) mais je ne regrette rien du tout !

Cette journée est plus cool, je traîne en terrasse, suis allée faire un foot massage, mange un laap...
Et comme il est déjà 17h je pense que je vais retourner buller sur une terrasse et faire un saut au marché de nuit que j'affectionne aussi.
Ensuite je pars pour environ une nuit et une journée de bus. Souhaitez moi bonne chance.
(oui vous voyez bien comme ma vie est dure ici :-D)

vendredi 4 janvier 2013

Éléphant Village - 04/01

Je ne sais pas comment s'appelle le village où on se trouve. Pour moi ça sera donc "éléphant village" (mais en fait, nous sommes aussi à 100m de la base de Tiger Trail (agence du trek d'hier))

Je ne vais pas m'eterniser ce soir car je suis crevée (oui il n'est que 19h30) et mon lodge se trouve à 10min à pied de là où il y a le wifi.

La journée a mal commencé mais les éléphants ont été magiques !
Je vous raconte très vite !

jeudi 3 janvier 2013

Luang Prabang (encore !) - 03/01

4 jours dans la même ville, mais c'est que je deviendrais presque une sédentaire ! Je ne me lasse pas de Luang Prabang, encore moins qu'aujourd'hui j'ai fait une excursion hors de la ville. J'en veux encore !

Le rendez-vous était fixé à 8h et nous sommes arrivés les uns après les autres.
Le groupe était composé de 5 français (deux couples (coucou Claire et Arnaud) (coucou Nicole et Éric) et moi), 5 allemands (un couple et deux parents avec leur fille de mon âge) et un américain (qui a été désigné arbitre entre les deux camps). Ainsi que nos deux guides laotiens.

Nous sommes partis en pick-up couvert, sur une route asphaltée puis un chemin cahoteux. Ça finit de réveiller ceux qui ne l'étaient peut-être pas totalement...

Un petit trajet dans une barque à moteur et nous pouvons commencer à marcher au milieu des plantations et des montagnes auréolées des brume. La matinée avançant, il fait plus chaud, mais ça reste très supportable.
La traversée d'un village avec saluts aux écoliers dans leur classe m'a un peu dérangée car je craignais de sembler au spectacle. Ce n'était pas très prononcé mais j'ai ressenti une petite gêne.

La suite de la matinée nous avons longé et traversé un nombre incalculable de petits cours d'eau (miraculeusement sans aucune chute !) pour finir par une bien raide montée (chienne de pesanteur)
En haut nous attendait notre déjeuner, du riz avec quelques légumes et poulet, dans une feuille de banane.
L'après-midi, ça cognait pas mal, heureusement que nous étions plutôt sur la descente avec de bonnes zones d'ombres.

À notre guide, s'était substitué l'américain qui nous a mené à un très bon rythme. Je me suis quand même arrêtée un milliard de fois pour prendre des photos du paysage magnifique qui nous entouraient.
Dans notre petite lutte germano-francaise. Je ne peux que vous avouer que les français ont gagnés haut la main arrivant tous en bas avant les allemands. Et toc !

Après un nouveau tour en barque, nous nous sommes posés un petit peu près d'une cascade. Et retour, en barque, au camp, puis en pick-up, dans la ville.

Le groupe était extrement sympa et nous avons donc pas voulu nous séparer comme ça à l'arrivée. Chacun est allé prendre une douche et nous nous sommes retrouvés à dîner dans un resto belgo-laotien.
J'ai cédé à l'appel du burger-frites ! Chacun a un peu retrouvé sa langue pour discuter avec ses compatriotes et c'est sur des promesses d'envoi d'emails que nous nous sommes séparés !

Demain, demain, demaiiiiiiiiin, je vais voir les éléphants (nous avons croisé un groupe ce matin et j'ai aperçu les logdes qui ont l'air canon !)
Au dodo Co, pour être en mega forme !

mercredi 2 janvier 2013

Luang Prabang - 02/01

J'avais prévu aujourd'hui de louer un vélo pour aller un peu plus loin que le centre et de me faire une journée glande-repos demain, mais mes plans sont mouvants...

Ce matin, l'envie de vélo n'est pas venue, je me suis fait un petit déjeuner "Lao Farmer" avec omelette aux herbes, légumes et riz gluant (je pourrais manger 12 fois par jours ici)
j'ai visité une petite expo sur la vie des ethnies de la région puis un temple pas encore vu (non je ne m'en lasse pas encore, même si je n'ai pas pas l'émerveillement de la Thaïlande (il faut avouer qu'ils sont moins clinquants ici (et payants (oui j'arrête les parenthèses))))

Je me suis fait une longue pause déjeuner sur la rive du Mékong en goûtant un délicieux Laap au poulet.

Histoire de "faire" quand même quelque chose de l'après-midi, j'ai visité un atelier expo de tissage de la soie.
Avant de retourner en terrasse avec une boisson fraîche et mon bouquin.

Tout ça s'est fini encore par des douceurs du marché et un foot massage, pas très mérités mais bien appréciés !

Et donc demain, au lieu de glander, j'ai réservé un trek dans la montagne. Un peu de forêt, un peu de village, un peu de cascade, un peu de bateau... Rien de très violent mais ça va être sympa de sortir de la ville !

J'ai également fait mes premiers comptes de voyage. Ben, comparé à la Thaïlande, je me fais bien plaisir sur le début de ce séjour :-D

mardi 1 janvier 2013

Luang Prabang - 01/01/2013

Pouf pouf, une nouvelle année a démarré et.... rien n'a changé !

Aujourd'hui était la suite d'hier.
Après la nuit un peu courte, il a duré loooongtemps ce karaoké, j'ai traîné au lit.
Après le centre de Luang Prabang, je suis allée un peu plus loin.
Après les nuages, le grand soleil.

Petit point géo d'abord, Luang Prabang se trouve au confluent de deux cours d'eau. Le grand Mékong et le plus modeste Nam Khan. Nous sommes en ce moment dans la saison sèche, le niveau de l'eau est donc bas mais encore loin de son minimum (à la fin de la saison sèche, on peut traverser le lit du Mékong à pied !)

J'ai commencé par le petit, à l'est, en traversant sur un petit pont de bambou qui est démonté à chaque saison des pluies et reconstruit ensuite. Il est trop chou ce pont !
Puis j'ai marché jusqu'à la pointe à travers une banlieue résidentielle. Là j'ai traversé sur le frère jumeau de mon petit pont de bambou.

Ma deuxième étape était la traversée du Mékong, en bateau cette fois. Une navette qui part des qu'elle est pleine et met quelques minutes à rejoindre l'autre rive. Elle prend tout, entassés, piétons, voitures, motos-scooters (ils circulent à peu près tous sur ces deux roues hybrides).
De là, j'ai traversé un village beaucoup plus pauvre que celui du matin. Visité trois petits temples sans intérêt majeur, sauf la vue sur la ville pour l'un d'entre eux. Et descendu dans une grotte (sombre, chaude et sombre quoi) avec l'assistance (rémunérée) de trois mini-gamines.
Puis chemin à l'envers, bateau compris.

La fin d'apres-midi à été bien plus cool, terrasse, re-re-marché de nuit (ça m'amuse de regarder les gens), grignoté dumplings et douceurs et fini par....
1h de body massage ! Non non, ce n'est pas de là détente, c'est sportif et à certains moments douloureux (de ce mal qui fait du bien après). La masseuse fait 40 kilos toute mouillée mais elle a une poigne de fer, en plus de me faire craquer de partout, elle m'a certainement décollé toute la pulpe de ma peau d'orange !

Je ne sais pas encore vraiment quelle sera l'étape après Luang Prabang, mais je suis partie pour rester 4 jours de plus ici.
En effet, l'autre événement du jour, c'est ce cadeau que je me suis fait (certainement les deux jours les plus chers de mon séjour... Normalement je suis un peu "radine")
1 jour et demi à l'Éléphant Village pour une Mahout expérience !!!!!
J'en avais trop envie et j'ai trop hâte d'y être ! J'ai choisi ce qui est le top du top d'après plusieurs guides, et au niveau confort pour la nuit (fuck d'être seule pour le coup, 20$ de supplément !) et surtout pour la garantie d'eco-tourisme qui est attribué à cet organisme (respect et rétribution des villages autour, respect des éléphants, respect de là nature)

Je crois que je vais rêver d'éléphants cette nuit.....