dimanche 4 janvier 2015

Manuel Antonio 1

Ma journée pourrait se résumer en 2 mots : mi-bus, mi-plage.

En un peu plus long.
Après avoir petit déjeuné du plat national, le gallo pinto : riz-haricots rouges-épices (oui oui au petit-déjeuner)(je ne recule devant rien pour la science)(c'est bon et ça cale pour la journée quasiment), j'ai quitté San Jose.
Pour rejoindre Manuel Antonio, sur la côte pacifique (200km de distance), un bus direct met plus de 3h. Ça monte, ça descend, ça tourne. Beaucoup de montées. Beaucoup de descentes. Beaucoup de virages. Et plus on avance, plus il fait chaud. Ça me change de la fraîcheur de San Jose !
J'ai lu des tas de mises en garde sur les possibles "disparitions" de bagages en soutes. C'est donc avec un peu d'appréhension que je dépose mon sac à dos. Dans ce terminal, les choses semblent un peu organisées. Une étiquette sur chaque bagage, un reçu avec un numéro pour le dépositaire. Et sur le reçu, une mention : en cas de bagage endommagé ou disparu, le dédommagement de la compagnie est de 1500 colones. C'est à dire environ 2,3€. Me voilà rassurée !

A l'arrivée, ça se complique un peu (mais je retrouve mon sac). Pour dire que je galère bien bien à trouver l'hébergement réservé hier.
Avant le Parc, les hôtels se suivent sur des kilomètres au bord de la route. Bien sûr,  je n'avais pas repéré où descendre. Je vais donc au terminus, à la plage,  pour rebrousser chemin en bus local. (Qui oubliera lui de me déposer et je dois re-rebrousser chemin à pied sur quelques centaines de mètres)(sac au dos)(en montée)(sous le cagnard du midi)(là j'ai regretté un peu la fraîcheur de la capitale).
Ici, je dois confesser, par défaut d'autre choix, que je n'ai pas le meilleur hébergement qui soit. J'aurais peut-être dû voir comme un signe et profiter que la proprio ne trouve pas ma réservation pour aller voir ailleurs (si seulement j'avais pu être certaine de trouver une chambre ailleurs).
Étrange endroit, au confort plus que sommaire, ouvert aux quatre vents, où ne semblent loger que des hommes, que des locaux ne parlant pas un mot d'anglais (et moi pas un mot d'espagnol, c'est déjà folklo pour demander à un voisin si je peux prendre la salle de bain). Étant donné que je suis en dortoir, il me reste à prier qu'ils ne ronflent pas trop !!
Au moins, je peux dire que c'est typique...

Une fois installée (enfin pas vraiment puisque je n'obtiendrai une clé que dans la soirée), débarbouillée (tout cette chaleur fait transpirer abondamment), je peux ressortir explorer. Et comme je suis dans le village, en hauteur et à environ 2km de la plage et du Parc. J'ai gagné le droit de reprendre un bus sur la même route. Il n'y a qu'une seule route étroite, sinueuse et extrêmement fréquentée pour descendre au Parc (ou plutôt descendre-monter-descendre...). Je sens que je vais la connaître par coeur très rapidement.

Je m'empresse surtout d'aller acheter mon billet pour le Parc Manuel Antonio demain. En effet, les entrées sont limitées à 800 par jour pour éviter qu'il ne soit trop bondé. Et aujourd'hui j'ai croisé beaucoup plus de 800 personnes !
L'exploration fut sommaire car il n'y a là que le Parc, des hôtels. Et la plage, ses touristes, beaucoups de familles ticas aussi (samedi oblige), ses activités pour touristes.
Cet après-midi, j'ai fait de l'observation de faune humaine, avant celle de faune animale !

Un bus, une douche et un taco plus tard, il est à peu près l'heure de me coucher. Tôt (avec des boules quies prévention anti-ronflements).
Pour espérer être dans les premiers demain au Parc afin d'y avoir le plus de calme possible avant la meute des autres touristes. (Forcément moins bien que moi)

Même si chez vous c'est déjà le milieu de la nuit : Buenas noches ! ( Z'avez vu, j'essaie d'améliorer mon espagnol)

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